
Comme pour les chiens et les chats, les chevaux sont susceptibles d'attraper la piroplasmose. Cette maladie, véhiculée par les tiques, peut être fatale pour le cheval si elle n'est pas prise à temps.

Qu'est-ce-que la piroplasmose ?
Cette maladie parasitaire est transmise par une tique, même si toutes les tiques ne sont pas porteuses de la maladie. La petite bête s'accroche à la peau des chevaux pour se nourrir de leur sang en les mordant.
La piroplasmose est donc une maladie du sang mais non contagieuse. Le parasite nommé « babésia » se refugie dans les globules rouges de l'animal pour mieux les anéantir. La contamination est de 1 à 4 semaines et entraîne une anémie et une grande fatigue chez le cheval.
On distingue deux types de piroplasmose
- la piroplasmose aiguë,
- la piroplasmose chronique.
La piroplasmose aiguë
La piroplasmose aiguë est la plus fréquente. Si elle n'est pas soignée à temps, la mort du cheval peut survenir dans les 72 heures.
Les symptômes sont les suivants :
- on observe une fièvre très élevée ;
- le cheval est très abattu et refuse toute alimentation ;
- les muqueuses deviennent jaune pâle ;
- les urines sont très foncées ;
- l'arrière-main peut se bloquer.
La piroplasmose chronique
La piroplasmose chronique est beaucoup plus sournoise et peut passer inaperçue pendant des mois.
Vous pourrez constater :
- que le cheval est toujours fatigué et qu'il fait de moins en moins d'effort ;
- des œdèmes sur ses membres ;
- une perte d'appétit ;
- que l'animal maigrit régulièrement ;
- que ses défenses immunitaires sont affaiblies.
Important : certains chevaux sont plus sensibles que d'autres à la piroplasmose. C'est le cas des poulains entre 5 à 18 mois et des chevaux âgés.
Que faire en cas de piroplasmose ?
En cas de doute, il est primordial d'appeler d'urgence son vétérinaire, qui établira rapidement un diagnostic et un traitement adapté si besoin. Il parera au plus pressé pour éviter l'issue fatale à l'équidé et réalisera des analyses de sang ultérieurement pour confirmer le diagnostic.
Bon à savoir : il n'existe pas de vaccin contre la piroplasmose.
Piroplasmose chez le cheval : prévention
Voici quelques conseils de prévention contre la piroplasmose :
- Lorsque vous revenez de balades, il est important de palper votre cheval pour vérifier qu'une tique ne se soit pas invitée sur le corps de votre monture.
- Il est aussi vivement recommandé d'inspecter régulièrement les chevaux vivant au pré car les parasites ont pour habitude de s'y accrocher régulièrement pour satisfaire leur appétit. Si vous apercevez une tique, ôtez-la rapidement à l'aide d'un tire-tique en prenant soin de retirer aussi la tête.
- Il est fortement conseillé de bien nettoyer les prés et les paddocks pour réduire ou éliminer la prolifération des tiques cachées sous les broussailles ou talus.
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